Ostréiculture et Mytiliculture

 

Le département de la Charente-Maritime bénéficie d’une large façade maritime, tant sur l’océan Atlantique que sur l’estuaire de la Gironde. Il est également bordé sur son littoral par de larges espaces de marais en plus d’être traversé par des fleuves et des rivières qui se déversent dans des vallées. Ces différents atouts naturels favorisent la pratique des activités intéressantes comme l’aquaculture. L’aquaculture en Charente Maritime se caractérise par une production conchylicole dominée principalement par l’ostréiculture (culture des huîtres) et par la mytiliculture (culture des moules). Tour d’horizon.

La Charente-Maritime, premier département de conchyliculture en France

La conchyliculture est l’élevage des coquillages tels que les huîtres, les moules, les palourdes, etc. L’aquaculture en Charente-Maritime tourne principalement autour de celle-ci. C’est l’activité aquacole la plus prédominante de la région. D’ailleurs, le département fut le premier producteur de coquillages en 2002.
La conchyliculture est une activité qui est beaucoup développée dans le nord du département ainsi que sur Marennes et Oléron. C’est une activité génératrice de plusieurs milliers d’emplois permanents et saisonniers. De vastes étendues de terrain sont occupées par les producteurs pour la réalisation de leur activité (domaines privés comme domaines publics maritimes). On dénombre par ailleurs plus de 2000 entreprises qui interviennent dans ce secteur de l’aquaculture en Charente-Maritime. Nos croisières vers Fort Boyard passent aussi par une visite de l’île d’Oléron dont l’histoire est liée à la culture des huîtres en France.

La production conchylicole se réalise sur l’estran, dans les marais salés et en eaux profondes en fonction des étapes et des espèces concernées.

 

L’Ostréiculture en Charente-Maritime

L’aquaculture en Charente-Maritime comprend la production des huîtres creuses qui représentent d’ailleurs la majeure partie de l’activité conchylicole. Le bassin de Marennes-Oléron assure par exemple à lui seul 50 % de la production française d’huîtres. Quel que soit le mode d’élevage utilisé, la culture des huîtres se déroule en plusieurs étapes.

Élevage des huîtres : de la naissance à la commercialisation

À la première phase, il est question de capter les jeunes huîtres plates qui cherchent à se fixer 20 jours après la fécondation sur des supports. Encore appelés collecteurs, les supports (coquilles d’huîtres, coquilles Saint-Jacques, ardoises, fers, tuiles, tubes plastiques) sont posés par l’ostréiculteur en fin juillet. Déjà en été, les collecteurs sont recouverts de naissains, mais ils sont laissés sur place jusqu’au printemps suivant.

Au bout de 6 à 18 mois, les jeunes huîtres atteignent 2 à 4 centimètres et peuvent être enlevées de leur support, c’est le détroquage. Ensuite, les ostréiculteurs les disposent dans les meilleures conditions possibles pour leur permettre de croître pendant neuf mois encore.

L’élevage, proprement dit, consiste à utiliser une méthode convenable pour assurer la croissance des huîtres. Les deux techniques utilisées à Charente-Maritime sont : la culture à même le sol et la culture sur tables.

Lorsque les huîtres atteignent la taille idéale, elles subissent ce que l’on appelle l’affinage. Cette technique regroupe l’ensemble des actions visant à augmenter leur qualité et leur valeur marchande.

Enfin, la dernière étape regroupe : le nettoyage, le tri, le classement et le calibrage, la mise en emballage et l’expédition.

Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur l’univers ostréicole, nous vous recommandons de visiter la cité des huîtres en passant par la route des huîtres et le site ostréicole de Fort Roye.

L’élevage des moules en Charente-Maritime

L’aquaculture en Charente-Maritime englobe aussi la mytiliculture. Le département est également le premier producteur de moules en France. La culture mytilicole est essentiellement développée sur deux zones du littoral charentais : la baie de l’Aiguillon et la baie d’Yves. Cependant, elle se pratique dans les îles de Ré et d’Oléron. Deux types de cultures de moules sont pratiqués dans la région charentaise : la production sur bouchots et sur filières.

Tout comme l’ostréiculture, la culture de moules sur bouchot commence par la phase de captage. Les naissains sont collectés sur des pieux en bois enfoncés dans la mer grâce aux cordes en chanvre posées entre eux.

Pendant leur croissance, les moules ont tendance à grossir et forment des paquets qui s’écartent des pieux. Pour éviter de les perdre, les mytiliculteurs les récupèrent et les transfèrent dans un manchon qu’ils fixent en spirale, sur les bouchots. Ils posent ensuite un filet souple jusqu’à la récolte : c’est la phase du catinage. Un an après environ, les moules sont récoltées à marée haute. Elles sont ensuite lavées, brossées, triées en fonction de leur taille et calibrées.

Quant à la production de moules de filières, elle consiste à les élever en eau profonde, le long de cordes suspendues à des lignes.

Les moules « La Charron »

En Charente maritime, « La Charron » est une marque de moules très réputée. C’est un label exclusivement réservé aux moules de bouchot provenant de la baie de l’Aiguillon. Elles doivent être conditionnées et expédiées dans le respect des normes sanitaires et commerciales en vigueur. Seuls les centres d’expédition mytilicoles de Marsilly, Esnandes, Charron, et l’Aiguillon-sur-Mer en Vendée peuvent utiliser cette appellation.

Vous voulez en savoir davantage sur la vie des moules en Baie de l’Aiguillon ? Nous vous recommandons la visite du musée de la mytiliculture.

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